09. Un modèle d’économie circulaire

La production locale est un modèle d’économie
circulaire : les coproduits ou résidus
des uns viennent nourrir les autres.

Les effluents d’élevage fertilisent les champs de canne et sont engagés dans un processus de conversion en engrais. Les effluents de distilleries sont méthanisés, la paille de canne et la mélasse issues des sucreries sont valorisées dans l’alimentation animale. La paille de canne est également utilisée en maraîchage, ainsi que dans les litières des fermes d’élevage. Les besoins en litière pour les bovins sont par exemple satisfaits à 30 % par l’utilisation de cette paille.

La coupe de la canne permet de laisser aux champs 10 à 20 tonnes de matière sèche qui limite l’enherbement et l’érosion, nourrit le sol et facilite la lutte contre les bio-agresseurs.

Des études communes sont engagées pour définir l’équilibre entre paille prélevée et paille laissée aux champs, dans l’objectif d’atteindre la fourniture de 50 % des besoins des filières d’élevage à l’horizon 2022.

Des démarches d’écologie industrielle territoriale fleurissent, l’économie circulaire se développe dans l’industrie, notamment dans l’agro-alimentaire et le secteur des composants du bâtiment. Les écumes de sucreries et cendres de bagasse des centrales thermiques retournent par exemple à la terre pour fertiliser le sol et se substituent à 1 800 tonnes d’engrais chimiques importés.

D’autre part, une usine de valorisation des coproduits issus des captures des navires de pêche va prochainement débuter son activité pour venir proposer un engrais naturel aux filières végétales.